Etape 8 Gran Madeira, port de Funchal
Nous avons posé l'ancre au mouillage, devant le port de Funchal, nous retrouvons plusieurs bateaux connus.
Le lendemain, réveil de bonne heure: visite des jardins botaniques. Il y en a plusieurs sur l'île, nous prenons le funiculaire: c'est comme au ski mais sans la neige en dessous c'est encore plus vertigineux! Bien évidemment Célestin a couru des les allées de cactus et en s'écrasant sur l'un d'eux a prélevé quelques épines impossibles à enlever...
Après un petit repas nous avons continué dans le jardin exotique, il y a un musée d'art africain: plein de fétiches comme dans Kirikou, une exposition de minéraux, sur le parcours l'histoire du Portugal est résumé sur des tableaux en faïence et surtout il y a de magnifiques cygnes que les garçons ont asticotés.
dragonier sa sève est rouge Deux lézards photographiés par Amaury
Les bananiers
Les avocats Un modèle pour un jardin modèle
Le lendemain la houle est arrivée, nous avons été secoué toute la journée et la nuit, le temps s'est rapidement gâté et nous nous sommes fait arrosés copieusement. L'eau est devenue rouge autour du bateau, en fait nous sommes juste devant l'embouchure de deux rivières et l'eau qui est tombée en trombes transporte d'importantes quantités de sédiments, la ligne de démarcation est nette avec l'eau de mer.
La nuit est atroce, je me demande ce que je fais dans cette galère, la fatigue s'accumule et demain il faudra être en forme pour s'occuper des enfants: j'en est marre! C'est le découragement, j'appréhende la traversée de l'Atlantique: 20 jours comme ça?! Il faut être fou!
Le lendemain matin tout le monde se regarde... nous sommes les premiers à dégainer: nous déplaçons le bateau pour nous rapprocher du port et de la plage: beaucoup plus confortable même si nous sommes encore bien secoués. Célestin fait une magnifique chute du haut de l'escalier, sa joue est violette mais il y a plus de peur que de mal.
Nous n'arrivons pas à capter internet correctement et de toute façon sans soleil les panneaux ne chargent pas et nous ne pouvons pas recharger les ordi. Nous débarquons avec les enfants et notre gros sac de linge, ballade dans la ville c'est très joli, assez chic, surtout certains quartiers touristiques. Nous mangeons dans une petite gargote à midi, l'addition est salée, 25€, pas du tout les prix affichés, je discute avec la cuisinière qui parle bien le français, elle a travaillé 6 ans en France et elle me fait une nouvelle note 14€ plus conforme aux tarifs proposés... Il m'en reste une sensation désagréable...
Le samedi, départ de la mini transat: nous nous engouffrons dans le port, à nous la civilisation! Enfin c'est ce que nous croyons, le bureau du port est fermé, nous n'avons pas la clé des sanitaires, nous sommes contre le quai, à couple avec plusieurs bateaux mais nos voisins sont adorables et le douanier très accueillant. Le lendemain nous finissons par obtenir des clés pour les sanitaires: ignobles et le gardien m'indique le tarif pour notre bateau 40€ la nuit, cela semble exorbitant pour les services proposés mais bon, on n'a pas le choix Edmée fait de la fièvre (elle a deux dents qui sortent) et il vaut mieux être au port. Les montagnes bloquent les nuages et nous nous prenons des trombes d'eau sur la tête, tout est humide mais la température est douce, on comprend pourquoi la végétation est si luxuriante.
J'espère que la fièvre d'Edmée va diminuer. Nous allons essayer de louer une voiture pour visiter l'île si elle va mieux, en espérant ne pas se faire dépouiller!
Le christ en haut du rocher, imitation Brésil
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